Petit ange…
Tu m’as été confié
Et j’ai échoué.
Petit ange si fragile, je t’ai vu grandir
Je t’ai nourri, soignée quand tu avais mal.
Mais pour t’aimer,
Il ne fallut qu’un instant.
En un regard, tu étais mienne.
Petite compagne, dont mon adolescence n’avait fait que te rêver.
Je t’ai ramené et tes élevée
Avec la douceur d’une mère contemplant l’être aimé
Tu m’as tant donné, tant apporter
Qu’en toi je me suis accroché.
Bercé par tant d’illusion, que la vie à tes côté
Jamais ne finirais.
Et pourtant un matin d’été
Fauché dans la candeur de ta jeunesse
Tu es venue mettre ton dernier soupir devant notre porte
Comme pour être encore une dernière fois
Plus près de moi.
Cette maison me semble vide, sans ta majestueuse présence.
Cette demeure qui fut aussi acheté pour toi,
Pour t’accueillir dans la chaleur d’un foyer
Ne fut que ta dernière demeure glacée
Maintenant que tu reposes entre les mains de la terre
Notre mère nourricière
Puisse tu as jamais savoir à quel point je t’ai aimée
Peut-être nous reverrons nous,
Dans une vie futur, toi le petit ange blanc
Qui n’a eu de cesse que d’aimer ceux qui t’avaient choyé
Comme légale des hommes, mais au cœur bien plus pure.
T’avoir tant aimée et maintenant devenu un supplice
Puisqu’il me faut maintenant survivre dans le souvenir de ton passé
Toi qui n’étais ni ma chaire, ni mon sang
Mais qui représentait tout autant
T’aimer mais maintenant trop dure.
Mais pour toi, pour nous…
Je me souviendrais de toi mon amie, ma chérie
Tout au long de ma vie.
Puisse le ciel te guider vers un bonheur infiniment plus grand
A toi, Mon Ange…
Un ange a rejoint le ciel
Le 31/07/09
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