Poème pour Ma Reinette,
Ma si gentille petite Persane, née le 3 janvier 2000,
partie rejoindre les Anges, le 5 juin 2009.
En rond dans ton panier, tu parais endormie,
Mais très lourd est mon cœur, car ta Vie est finie.
J’ai voulu te veiller tout au long de la nuit
Avant d’être contrainte à te creuser ton lit.
Avant de t’installer dans la corbeille d’osier,
Une dernière fois, ta fourrure j’ai coiffée.
Tu aimais tant cela, d’avance, tu ronronnais…
Mais hier soir, mes caresses ne t’ont pas fait chanter.
Alors dans le silence mes larmes ont coulé.
Puis, tout autour de toi, j’ai installé tes jouets.
Hélas, elles sont finies nos parties endiablées
Et maintenant je dois, à ce vide, m’habituer.
Ma toute petite Reinette, ton âme s’est envolée,
Et un chagrin profond m’envahit par bouffées.
Je ne te verrai plus me suivre dans la journée,
N’aurai plus tes caresses qui toujours m’éveillaient…
Au long de ces neuf ans en ta douce compagnie,
J’aurai été gâtée tout au long de Ta Vie :
Tu n’étais que caresse, toute emplie de douceur,
Toujours pleine de tendresse m’apportant du bonheur.
Je n’oublierai jamais ce que tu m’apportais :
La chaleur, la lumière même lorsqu’il pleuvait,
Des joies et des sourires, ta présence pleine d’amour,
Prouvée par tes ronrons tout au long de ces jours.
Quand, devant la télé, tu t’allongeais sur moi,
Ta petite patte posée tendrement sur ma joue
Et ton gentil minois tout enfoui dans mon cou,
Je te sentais confiante de mon amour pour toi.
Je n’oublierai jamais les matins de toilette,
Où tu voulais toujours être la première coiffée,
Et qu’alors, toute heureuse, car je te le disais,
Tu étais « la plus belle de toutes les Reinette ».
Ma petite peluche, ma petite poupée,
Ma toute petite persane, ma petite ronronnette,
Ma douceur et mon ange, tous ces mots tu aimais :
Et toujours, dans mon cœur, je te les redirai.
Au cours de ces années de bonheur, de magie,
Chaque instant avec toi rayonnait de soleil.
Jamais je n’oublierai ma Petite Merveille
Qui a rendu si belles les journées de ma vie.
Ta maman humaine à qui Tu manques tant…
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