CHATmania,
Amour des chats
 
   

 

 

 

EN SOUVENIR D'ONYX

Disparu le 16/12/2001 à l'âge de 10 ans,
mais toujours vivant dans le cœur de celle qui l'aimait.
L'amour pour les chats va au delà de la mort.
Que cette page soulage la peine de sa maîtresse et garde Onyx à tout jamais dans son souvenir.

Exploration, quand tu nous tiens !!!

Même pas peur !!!!

Bonheur total, je venais d'être brossé !!!

Mon endroit favori, entre deux oreillers sur le lit !!!!

Instant de calme en terrine.
Je venais de courir comme un fou
à travers l'appart.Maintenant, repos.

L'un des mes endroits préférés.
Je ne suis pas le seul
manifestement !!!

Instant rare de paix car d'habitude.......

Ma grande passion, j'y passerai des heures !!!!

J'adore mettre mes poils sur le linge propre !!!

Je déteste le bruit qu'ils font mais j'adore me rouler en boule à l'intérieur.

Je persiste et signe !!!!

Onyx était un chat noir, de gouttière. Il avait 9 ans. Voici son histoire.
C'est un hommage à son courage, sa fidélité et à l'amour qu'il m'a donnés sans compter.
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Nous nous sommes rencontrés dans une écurie. Moi, parce que j'aimais les chevaux, toi parce que la vie t'avait placé là. Tu es née de chats errants dont la consanguinité ta offert un bien malheureux héritage, une santé fragile.

Au début, la première fois où je t'ai vu, impossible de te distinguer parmi ton autre frère noir. Petites boules de poils âgées d'environ un mois et demi, vous tétiez tranquillement votre mère, avec votre autre frère et vos deux soeurs. Durant mon séjour, dès que j'avais du temps libre, je venais vous observer, toi et ta petit famille. Je te voyais vivre ta vie de chaton sans savoir que c'était toi qu'un jour, j'appellerai Onyx. Toi, par contre, tu m'avais déjà choisi. Je suis resté une semaine dans ce centre équestre mais ma décision était déjà prise dès l'instant où je vous ai vu, toi et ta famille. Je désirais donner un compagnon à Nikki, ma chatte âgée de 3 ans.
Le dernier jour, le choix mais ce fut, en fait, ton choix Onyx. Tout simplement en t'arrêtant de téter, allongé parmi tes frères et tes sœurs, pour te retourner et me faire un clin d'oeil. Juste ce signe, ce petit clin
d'oeil que tu m'a fait si souvent par la suite.

Le jour de ton arrivée à la maison ne fut pas facile. Oh, non pour toi qui en moins de cinq minutes, minuscule petite boule de poil très fière, faisait le tour du propriétaire mais pour Nikki, ta future amie/ennemie, laquelle, à 3 ans, t'as immédiatement considéré comme un intrus. Toi, ce petit truc noir qui osait mettre ses petites pattes sur son territoire. Tu n'avais pas peur, tu l'ignorais superbement alors qu'elle te tournait autour en grognant et crachant puis, le soir, tu n'a rien trouvé de mieux que de venir s'installer à sa place habituelle, près de mon cou, posant ton petit museau contre ma joue. J'avoue ne pas avoir passé une très bonne nuit avec une Nikki grognant et un Onyx ronronnant.

De merveilleuses années ont passées remplies de ta présence. Presque 8.
Durant tout ce temps, des preuves de ton amour, tu m'en a donné des tonnes.
Des preuves du miens, tu en as reçu des tonnes. Oh bien sur, parfois des engueulades, lorsque tu mettais tes petites pattes où il ne fallait pas, ou lorsque tu me chipais un morceau de viande dans mon assiette, ou lorsque tu me léchais le creux de l'oreille pour me réveiller et toutes ces bêtises que la gente féline sait si bien inventer. Mais tout ceci n'était rien comparé à ce que ton cœur m'a dit, tout le long de ces années. Cette façon si particulière que tu avais de te rouler en boule sur mon dos, lorsque je dormais, cette façon si particulière de venir, chaque fois que tu ressentais ma tristesse, cette façon si particulière dont tu me parlais, et tellement, tellement d'autres choses qui faisaient que nous nous comprenions si bien, mon chat. Sans forcément parler le même langage, sauf celui du cœur.

Durant ces années, tu n'as jamais cessé d'avoir quelques petits soucis de santé dû à ton héritage mais si loin de ce qui allait finir par te rattraper. C'étaient des petits problèmes de peau, de griffes, d'allergies.
Ces soucis qui t'ont toujours agacés en t'obligeant à aller chez le vétérinaire. Tu détestais y allez, comme beaucoup de tes congénères mais j'étais toujours là, près de toi et ma seule présence suffisait à te rassurer et tu te laisser faire, en me regardant " Quelle confiance il a en vous votre chat ", n'est-ce pas l'un des plus beaux compliments que l'on puisse te faire ? Un jour, on à même cru te perdre à cause de la Leucose et de toutes ses maladies qui ne pardonnent pas. Mais non, rien de tout cela, juste ton héritage, un système immunitaire défaillant, mais tu as toujours été le plus fort. Certains disent que si tu avais vécu parmi tes semblables, tu aurais déjà disparu depuis bien longtemps.

Puis, il y a un peu plus d'un an tu as commencé à maigrir, un peu, toi, qui avait atteint pratiquement tes huit kilos (un peu trop bedonnant car gourmand, mon chat, faut l'avouer). Des voyages chez le véto, pour ton amaigrissement inexpliqué, tu y a eu droit mais il n'y avait rien d'alarmant car tu mangeais très bien, toujours aussi tonique et roi des bêtises et de l'embête-nikki. Tes analyses étaient correctes excepté pour tes globules blancs, trop nombreuses. Tu as subi alors un traitement, qui a très bien
fonctionné. Tes analyses sont redevenues correctes.

Mais tu as continué à maigrir. Retour chez le véto, vitamines et anabolisant. Hélas, tu cachais bien ta maladie mon chat. Tu l'a trop bien dissimulée à l'intérieur de toi car malgré elle, rien n'a changé dans ton comportement ou si, plutôt quelques chose : tu m'as donné encore plus d'amour, comme si tu voulais prendre de l'avance sur le temps.

Puis, il y a trois mois, tu m'as fait comprendre que quelque chose n'allais pas. De 5 kilos tu est passé à quatre. Tu buvais beaucoup mais tu mangeais moins. Cette fois, les analyses n 'étaient pas bonnes, urée et créatinine élevées. La cause : une insuffisance rénale. Tes reins ne fonctionnaient pas très bien et donc, tu as eu droit à un régime de croquettes diététiques et un traitement. Tu as détesté ces croquettes sans goût mais tu faisais face courageusement. L'espoir était là car tu les mangeais (au début du moins), tu faisais tes pipis bien régulièrement (parfois dans la baignoire) et tu buvais toujours beaucoup. Mon Onyx, tu as subit un traitement assez lourd (des comprimés, matin et soir) mais tu te laissais faire car je sais que tu comprenais que cela te faisait du bien. Vivant, tonique, embête-nini et chaque soir, tu me grimpais dessus afin de pouvoir passer tes pattes autour de mon cou, poser ta tête sur mon épaule et rester là, les yeux fermés, a
ronronner doucement.


Puis il y a un mois. Lors d'une visite de contrôle, le vétérinaire m'a dit que tes pauvres reins fonctionnaient de plus en plus mal (d'après tes analyses, mauvaises), ton souffle au cœur a alors été décelé, tu avais
encore maigris. Tu a eu un nouveau traitement, plus fort. Courageux jusqu'au bout mon Onyx. Tu n'as jamais refusé tes traitements et rien n'a changé dans ton comportement ou si, plutôt quelques chose : tu m'as donné encore plus d'amour, comme si tu voulais prendre de l'avance sur le temps.

Puis il y a 1 semaine, tu n'a plus voulu manger malgré tous mes efforts (juste une croquette, par-ci, par-là). Tu ne buvais que quelques gouttes d'eau Je pleurais de te voir regarder tristement ta gamelle et ces
croquettes diététiques qui n'était plus que ton aliments de base et que tu détestais, alors que tu adorais la viande et le jambon. Ta seule joie, matin et soir, ton petit bol de lait avec tes médicaments. Tu t'affaiblissais, petit à petit et pourtant, malgré tout ceci tu étais toujours le même, toujours courageux, très câlin, un peu embête-Nikki mais, malgré tout, pour la première fois, un peu plus calme.

Puis il y eu vendredi. Visite d'urgence chez le vétérinaire car tu ne mangeais et buvais plus rien du tout depuis deux jours. Plus de pipis non plus. Celui-ci ne m'a pas laissé beaucoup d'espoir sur ton espérance de vie, mais il m'a dit que tu pouvais encore vivre suffisamment (sans souffrir) pour que l'on te soigne malgré tes taux d'urée et de créatinine qui dépassaient toutes les normes. Il m'a dit qu'on pouvait tenter un nouveau traitement. Il t'a injecté un tonifiant pour te redonner du tonus et t'ouvrir l'appétit. Il estimais que tu avais encore une chance de vivre quelques temps. Il se trompait. Il était déjà trop tard. Toi, tu ne
souhaitais que rentrer chez toi. Tu es revenu chez toi.

Le samedi s'est passé tranquillement. Tu dormais sous la couette, toujours là, mais, je le savais, à ton regard absent, déjà un peu parti. Je suis resté pratiquement la journée avec toi, à essayer de te faire boire avec une pipette. Tu te laissais faire. Toujours courageux, mon Onyx. Cette nuit là, j'ai cru te perdre lorsque que je me suis couchée et que je t'ai vu, sous la couette, allongé, calme. Tu m'a simplement fixé. Peut-être pour me faire comprendre quelque chose.

Puis il y eu dimanche matin où tu n'a pas voulu te lever. C'était la première fois. Tu avais à peine la force de marcher. Tu as voulu resté sur le bord du lit, couché en terrine. Comme tu avais froid, je t'ai enroulé dans une serviette et suis resté près de toi pour te réchauffer. J'ai réalisé que tu étais complètement déshydraté. J'ai demandé rendez-vous aux urgences, chez ton vétérinaire. Il m'a demandé de t'emmener immédiatement
pour te réhydrater. Malgré ton état, il a estimé que tu pouvais encore t'en sortir. Pour la première fois, tu n'as rien dis pour entrer dans ton panier, afin d'aller chez le vétérinaire. Pour la première fois, tu t'es frotté à
lui comme si tu retrouvais un endroit familier, comme si tu lui pardonnais de t'avoir si souvent emmené dans un endroit que tu considérais comme un cauchemar.

J'ai beaucoup hésité à te laisser là-bas mais le véto m'a rassuré sur ton état et m'a juré de m'appeler si quoique ce soit arrivait. Je t'ai fait alors une promesse. L'après-midi s'est plutôt bien passé, la réhydratation se passait bien (sous perfusion) et il t'avais nourrit par sonde plusieurs fois sans que tu le régurgites aussitôt, l'espoir revenait. Toujours courageux Onyx.

Puis en deux heures de temps, tout a basculé. Comme dans un cauchemar. Un appel téléphonique à 21 h 00 me demandant de venir immédiatement. Tu n'allait pas bien. Lorsque je suis arrivée tu étais déjà dans le coma, tu respirais difficilement. Les yeux grands ouverts, mon chat, me fixant mais sans me voir, Je me suis approché près de toi, j'ai mis ma main sur ton coup et j'ai soufflé ton nom, pour te dire que j'étais là, près de toi. Je t'ai appelé de la manière que tu connaissais le mieux, mon visage enfouie dans ta fourrure et du fond de ton inconscience, tu as trouvé suffisamment de force pour te réveiller et émettre un faible miaulement mais que j'ai su parfaitement interpréter. C'était un adieux puisque quelques secondes après,
tu étais parti.

Onyx, tu m'a offert le plus beau des cadeaux en m'attendant. Du courage, il t'en a fallut pour résister, rester en vie jusqu'à ce que j'arrive car je te l'avais promis et tu m'a fais confiance, jusqu'au bout. Tu n'as pas été seul pour ton dernier voyage, car j'étais là, nous étions là, moi et Laurent. Nous qui t'aimions tant.

Je n'oublierais jamais tes si beaux yeux grands ouverts, qui me fixaient mais ne me voyais déjà plus. C'est juste ma main sur toi que tu sentais et mon esprit accompagnant le tien, là où vont tous les chats comme toi, dans le cœur et les souvenirs de ceux qui t'ont aimé.

Aujourd'hui, tu reposes là où tu aimais aller en vacances, chasser les petits mulots, faire tes griffes sur les rideaux, pipi sur le pêcher nain et croquer ta friandise préférée, les araignées.

Tu resteras à jamais gravé dans mon cœur, mon courageux, fidèle Onyx.

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